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ECONOMIES DU MAROC EN CHIFFRES

Contexte Economique


Une ouverture politique exemplaire :
Au cours des dernières années, le Maroc a entamé l'un des processus les plus réussis et rapides d'ouvertures politique parmi les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du nord.

Entamé du temps de feu SM le roi HASSAN II la démocratisation connaît une embellie sous SM le roi MOHAMMED VI qui a accédé au trône en juillet 1999.

- En septembre 1997, la Chambre des Représentants a pour la première fois été élue au suffrage universel, selon la nouvelle constitution.
- En mars 1998, Abderahmane Youssfi a formé un Gouvernement avec l'appui d'une coalition de centre gauche comprenant sept partis.
Ce gouvernement devrait rester en fonction jusqu'aux prochaines élections législatives de 2002. Cette ouverture politique devient palpable à plusieurs niveaux, la société civile est de plus en plus présente dans les débats socio-politique et la presse connaît une nette progression autant quantitative que qualitative. Une stabilité macro-économique satisfaisante: Dans ses efforts de stabilisation au cours de ces dernières années, le Maroc a su maintenir l'inflation à un niveau inférieur à 3% par an et le déficit du compte courant de la balance des paiements à environ 1 % du PIB.

Afin de réduire la vulnérabilité extérieure, les autorités ont davantage recouru aux sources de financement internes pour leurs besoins budgétaires et ont pu réduire la dette extérieure à environ 55 % du PIB en 1999.
Ces résultats sont le fruit de politiques monétaires et budgétaires prudentes qui ont appuyé jusqu'à très récemment un taux de change fixe, lequel a quant à lui renforcé les anticipations de stabilisation.

- Le déficit budgétaire a été maintenu aux environs de 3 % du PIB jusqu'à très récemment. La situation budgétaire est toutefois moins favorable que ne le laisse penser ce chiffre. Les budgets 1998-99 et 1999-2000 ont en effet été largement tributaires de mesures non récurrentes : sans ces mesures, le déficit se serait situé aux environs de 5 % du PIB.
Il y a également d'autres facteurs de tension budgétaire, parmi lesquels : la perspective d'une diminution de recettes de l'ordre de 2 pour cent du PIB à moyen terme, du fait de la mise en oeuvre de l'accord d'association avec l'UE ; la pression continue de la masse salariale, qui dépasse déjà 12 % du PIB et la mise en oeuvre éventuelle de la responsabilité financière de l'Etat au titre des passifs implicites logés dans les comptes du système bancaire ou dans ceux des caisses de retraite du secteur public.

- Le secteur financier a été libéralisé. Presque toutes les formes d'intervention directe de l'Etat ont été progressivement éliminées et le cadre réglementaire a été modernisé. La récente revue du secteur financier de la Banque a conclu à la solidité du système financier et à une exposition au risque limitée, même s'il demeure caractérisé par un degré de concurrence insuffisant.
Toutefois, il faudra restructurer et revitaliser quelques banques publiques spécialisées. Une croissance volatile et inférieure à son potentiel


La croissance économique a fléchi d'une moyenne annuelle de 4,4 % sur la période 1986-91 à 1,9 % sur la période 1991-98, laissant le Maroc derrière la plupart des pays de la région MENA alors qu'il avait été parmi les premiers.
Avec une croissance démographique de 1,7 pour cent par an, le revenu par habitant a donc pratiquement stagné et la consommation privée par habitant a baissé du fait d'une hausse concomitante de la consommation publique.

La contribution de l'agriculture à la croissance globale est devenue négative sur la période 1991-99 : moins 0,3 par % an, soit une chute brutale par rapport à une contribution positive de 0,8 % par an sur la période 1986-91. Dans l'agriculture, les sécheresses sont devenues plus fréquentes et les fluctuations de la production plus prononcées. Ceci, conjugué aux faiblesses du système de filet de protection sociale, a eu un impact significatif sur l'accroissement de la pauvreté rurale.

Le peu de dynamisme du secteur manufacturier a également contribué à l'augmentation du chômage et de la pauvreté en milieu urbain. Le taux de croissance moyen dans ce secteur est passé de 4,5 % par an à la fin des années 80 à 2,6 % dans les années 90, moins de la moitié de celui d'autres économies émergentes. Le secteur a également subi une perte de compétitivité dont témoignent une croissance plus lente des exportations et des pertes de parts de marché au niveau mondial.

Le secteur tertiaire, par contre, se développe, particulièrement le tourisme et les technologies de l'information.


Les réformes structurelles affectent la croissance: Malgré son succès, la politique de stabilisation a commencé à affecter la compétitivité du pays. Tout d'abord, l'ancrage du taux de change s'est traduit par une appréciation du dirham de plus de 20 pour cent en termes réels sur la période 1990-99.
Cette situation a incité les autorités à dévaluer la monnaie nationale de 5 % en termes nominaux en avril 2001.
Ensuite, le succès mitigé de la réduction du déficit budgétaire et de la dette n'a pu aller que dans le sens d'une pression accrue sur les ressources domestiques et sur les taux d'intérêt. Enfin, le déficit budgétaire a été contenu principalement au prix d'une contraction de l'investissement public alors que les dépenses récurrentes, en particulier la masse salariale, sont demeurées élevées.
Il est encore trop tôt pour savoir si le récent réajustement du taux de change constitue un premier pas vers une gestion plus souple de cet instrument, et quelles autres mesures les autorités envisagent dans le domaine budgétaire.

Accélérer et achever le processus de réformes structurelles est une condition clé pour que le Maroc réalise de manière durable son potentiel de croissance. Au cours des années 90, de nombreuses réformes ont été mises en place : le secteur financier a pour l'essentiel été libéralisé ; un programme de privatisation est en cours depuis 1993, y compris la participation du secteur privé dans de nombreux secteurs d'infrastructure ; et le climat des affaires a été amélioré.

Plus récemment, le Gouvernement a également entamé une campagne énergique en vue d'améliorer la transparence, et la gouvernance dans le secteur public.
Parmi les initiatives les plus importantes, on peut citer : la réforme de l'administration des douanes, une nouvelle loi sur la passation des marchés publics, des procédures transparentes de privatisation, le démarrage de la réforme du système judiciaire et l'établissement d'un conseil de la concurrence conjugué à la libéralisation des prix.
La réponse du secteur privé n'a cependant pas été à la mesure de ces avancées. Cela s'explique par les progrès inégaux du programme de réforme et la lenteur du processus de décision. Par exemple, alors que le Gouvernement a créé les tribunaux de commerce et fait adopter par le Parlement de nouvelles lois sur la concurrence et la libéralisation du transport routier de fret, la mise en oeuvre de ces lois n'a progressé que lentement. Les obstacles au développement du secteur privé qui demeurent sont, selon une récente évaluation du secteur privé : le poids et l'inefficacité de l'administration, l'accès au foncier, les procédures d'investissement, le manque de qualification de la main-d'oeuvre, la rigidité du marché du travail, l'accès des petites et moyennes entreprises (PME) aux services financiers et le système incitatif dans le secteur agricole.

Par contre, la politique de libéralisation et de privatisation du secteur des télécommunications a été un franc succès. Elle a entraîné des bénéfices économiques et financiers sans précédent qui illustrent parfaitement les avantages potentiels des réformes structurelles.
A la fin des années 90, le Gouvernement du Maroc s'est lancé avec l'appui de la Banque mondiale dans une profonde réforme du cadre réglementaire de ce secteur. L'attribution d'une deuxième licence de téléphonie mobile GSM par voie d'appel d'offres international, en 1999, a rapporté plus de 1 milliard de $EU à l'Etat.

La SFI a appuyé cette réforme au moyen d'un investissement dans Médi Telecom, l'opérateur cellulaire adjudicataire de la licence, et a fortement contribué à la mobilisation d'autres sources de financement. Cette réforme a également entraîné une réduction majeure du prix des communications et la création de milliers d'emplois. D'autres effets positifs sont attendus de la privatisation de l'opérateur public dont la première phase vient de s'achever récemment. Avec l'attribution d'une troisième licence de téléphonie mobile, la privatisation partielle de la compagnie aérienne nationale et le désengagement continu des principales entreprises publiques, le Gouvernement pourrait bénéficier sur les trois à cinq prochaines années de rentrées de fonds considérables, allant jusqu'à 5 milliards de $EU, c'est-à-dire l'équivalent d'environ 17 % du PIB actuel.

Action sociale accélérée
Pour lutter efficacement contre les problèmes de pauvreté et pour un désenclavement des zones rurales et leur accès aux services de bases : eau potable, électricité, route et scolarisation des enfants, SM le roi MOHAMMED VI à initié plusieurs actions dans le cadre de la Fondation MOHAMMED V pour la solidarité.
Ces actions ont fait appel à cette tradition marocaine, ancestrale, de l'entre-aide sociale. Ainsi plusieurs opération de collecte de fonds ont été organiser pour les redistribuer en faveur des plus démunis.

Chiffres Clés de l'économie

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