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NTI et grande distribution: La stratégie de l’ONA

· Un Monsieur à l’ONA Nouvelles Technologies vient d’être désigné au sein du groupe

 L’Economiste: Quelle est votre stratégie dans les nouvelles technologies? Quelle fenêtre comptez-vous emprunter pour y pénétrer: acheter une structure existante et la développer ou partir de zéro? Vous êtes en retard, non?

M. Mourad Chérif: Je ne le pense pas. Le secteur est très vaste avec des segments qui recèlent d’opportunités que nous sommes en train d’étudier. Nous n’excluons aucune possibilité. Il ne faut pas aussi perdre de vue que plus que toute autre activité, les NTI sont un domaine qui repose sur les personnes. Le plus aisé serait de créer des équipes et s’appuyer sur leurs compétences afin de développer l’activité. Au sein du groupe, nous venons de désigner un Monsieur Nouvelles Technologies, dont la mission est d’animer l’équipe qui travaille sur les NTI. Je rappelle au passage que nous sommes historiquement toujours actionnaire de 2M (20%), Médi 1 (22,5%) ou encore Régie 3 (50%) et Eco-Médias (10%).

- Etes-vous satisfait de la gestion de 2M?

- Le nouveau directeur général travaille actuellement sur des projets, il faut le laisser faire et lui laisser le temps. Nous sommes dans le Conseil d’Administration, mais pas impliqués dans la gestion.

- A quoi sert toute cette multiplication des alliances?

- La grande distribution, par exemple, est un métier stratégique aussi bien pour le Maroc que pour le groupe. C’est un métier dans lequel le groupe a joué le rôle de précurseur et d’initiateur. L’ONA a montré qu’il était capable de faire des hypermarchés, de les faire bien, vite et les gérer. Nous avons acquis un savoir-faire dans ce domaine. Nous aurions pu continuer comme nous le sommes aujourd’hui, c’est-à-dire rester tout seul. Cela nous aurait pris plus de temps pour optimiser la gestion des hypermarchés. Aujourd’hui, le facteur temps est très important. Avec la mondialisation, l’ouverture et l’Accord d’Association avec l’Europe, je pense que cela n’aurait pas été une bonne chose de laisser du temps s’écouler avant d’avoir une très grande maîtrise dans ce domaine. Le fait d’avoir un partenaire comme Auchan nous permettra de faire mieux et d’aller plus vite. Par ailleurs, la grande distribution est une activité très capitalistique. Ce sont des investissements très importants et l’appui d’un partenaire est un atout pour financer le développement.

- Carrefour, Promodés, Auchan, pourquoi autant de changements de partenaires dans la grande distribution?

- Au départ, lorsque notre groupe est entré dans la grande distribution, cela n’a pas été perçu comme un métier stratégique. Puis il a été décidé d’en faire une activité sur laquelle le groupe pouvait appuyer son développement. D’où la volonté de nous y renforcer avec un partenaire de très grande qualité. Il existait effectivement un contrat de franchise avec Promodés, mais ce dernier a été absorbé par Carrefour qui souhaitait continuer à travailler avec nous dans cette relation de franchise, mais s’étendre au Maroc n’était pas pour lui une priorité. D’où nos contacts avec Auchan.




15/10/2007
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