L'agriculture au Maroc
L'agriculture au Maroc
L'agriculture s'était vu assigner une place prioritaire dans le modèle de développement retenu au lendemain de l'indépendance. Ce secteur a bénéficié d'investissements massifs pour la construction de barrages et l'équipement
des subventions étaient accordées à l'initiative privée. Il devait permettre, d'une part, d'approvisionner le pays, notamment les populations urbaines, et, d'autre part, de fournir à l'exportation les devises nécessaires à l'achat de biens d'équipement.
de grands périmètres irrigués, tandis que
La production agricole marocaine occupe encore près de 50 % de la population active, mais sa part dans le PNB (17 % en 1994) continue à diminuer.
Deux formes d'agriculture se juxtaposent: un secteur traditionnel, utilisant l'araire ou la houe, tourné vers les cultures de subsistance, et un secteur moderne, mécanisé, orienté vers l'exportation.
Les principales productions sont les céréales : le blé (30 % des terres cultivées) et l'orge (27 %) et, dans une moindre mesure, le maïs; les légumineuses (fèves, pois, lentilles, haricots), les cultures maraîchères, les agrumes et les plantes sucrières.
L'arboriculture fruitière et les oliviers fournissent un complément non négligeable, mais les exportations d'agrumes et de légumes d'hiver ont été freinées par l'entrée de l'Espagne et du Portugal dans la CEE.
La pêche est également une source de revenu importante, avec des prises annuelles s'élevant 592000 tonnes, provenant principalement de l'Atlantique. Les eaux marocaines sont particulièrement poissonneuses et les principaux ports de pêche sont Casablanca, Agadir, Safi and Essaouira.