zaouia aissaouia
zaouia aissaouia
De MOHAMED BEN AISSA (ABOU ABDELLAH MOHAMED “FATHA” SBAI ASSOUFIANI ALIDRISSI ALHASSANI fils de MOHAMED fils de HAYDA (parmi les martyres de TOUEHIL) fils de MOHAMED ALBAKAR fils de HADJ fils de AMER fils de AMER HAMEL ABOUSIBAÂ nommé : CHEIKH ALKAMEL descendant direct de MOULANA MOHAMED BEN IDRISS ALAçGHAR, documenté selon CHEIKH AHMED ALKHALFI.
Il est né en 1467 / 872H parmi les enfants de SOUHAYME ALMOKHTAR. De là, il a immigré vers FES avec son père afin d’étudier la TARIQA JAZOULIA et les sciences exactes sous l’autorité des cheikh ABI ALABAS ALHARTI et ABI MOHAMED ABDELAZIZ ATTABÂ qui le dirigea vers la ville de MEKNES pour ne plus la quitter. Il fonda la TARIQA AISSAOUIA qui se rattache au soufisme (ZAOUIA mère). Il est mort en 1526 / 933H et enterré dans son mausolée de MEKNES.
SA TARIQA repose sur l’une des chaînes mystiques les moins contestées du soufisme musulman.
. Principe : la tolérance
. Affiliation : n’exige aucune motivation préparatoire et sans obligation draconienne
. Rôle du moqqadem : apprendre aux néophytes les sentences
du cheikh ALKAMEL pour aboutir aux hizbs les plus compliqués.
. Conditions :
- régularité dans la citation du hizb
- observer la loi traditionnelle du prophète (SAWS)
- obligation d’étudier la théologie et de lire l’ouvrage de doctrine jazouli
“DALAIL AL KHEIRAT”
- règles de conduite bien définies par le cheikh ALKAMEL
. Dhizr : DIKR ALLAH (se souvenir de DIEU) pratique au cours de la première nuit, chant
longuement répété “ ALLAH, ALLAH”.
Ce qui domine dans la TARIQA, c’est l’attention purifiée de toute hypocrisie
et l’amour divin :
par l’intelligence
par l’âme
l’amour mystique
. JDOUB ou danse extasique : transe et manifestation spectaculaire
. HADRA, qui peut varier selon s’il s’agit d’un moussem ou d’un lemma :
- possession et pratique d’imitation d’animaux par des adeptes investis
initialement à jouer ce rôle identificatoire.