KAID ELHADJ M’BAREK BEN BOUCHETTA
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Né en 1825 jc, fils de MOULAY AHMED BOUCHETTA BEN SIDI ALI BEN HADJ ABDELHAH
BEN BRAHIM BEN OMAR BEN MOHAMED LEKBIR SBAI, ce cheikh qui a hérité de ses
ancêtres la Dignité, l’Intelligence et l’Affabilité, a fait l’admiration de tous par sa
rectitude et sa probité. Il a été nommé KAID des OULED OMRANE, OULED GHANEM
et OULED AISSA près de la ville d’ELJADIDA , à la place du KAID DAOU qui était
connu par sa tyrannie.
Il a rendu les plus grands services témoignant de sa fidélité MAKHZANIENNE
notamment lorsqu’il fut appelé auprès du pacha MOHAMED BEN BOUCHETTA
ALBAGHDADI dans la campagne lancée jusqu’au CHEFCHAOUENE dans les
DJABALA afin de traquer le chef RAISSOULI et ses contingents. Homme de poudre
et guerroyeur fameux, il a participé avec brio à la campagne MASSA SOUSS sous
MOULAY ALHACEN premier à la tête de son contingent. Il fut envoyé comme troupe
de relève pour se joindre à celles du KAID EL GUELOULI afin d’appuyer sa mahalla.
Cela se passait vers 1896, il était l’un des principaux organisateurs à DOUKKALA
des caravanes des pèlerins vers la Mecque et s’occupait ainsi de leur accueil.
Un quartier, à la Mecque porte encore son nom. Il était un médiateur incontournable
pendant la révolte des OULED ZAID en 1895 contre les agissements d’AISSA BEN
OMAR ATTAMRI. Quand SOUSS ALAQSA a sombré à nouveau dans le système de la
vendetta cyclique qu’est le SIBA (1901), il fut nommé KAID des TABOUR à TIZNIT
où il a demeuré pendant deux ans.
Pendant cette période, sa réputation d’homme intègre et homme de poudre
allait provoquer un rivalité avec MOHAMED ANFLOUS qui a réuni une coalition
autour de lui, à savoir : KAID EL GHELOULI, KAID EL GOUNDAFI, KAID EL M’TOUGHI
afin de l’éliminer. Mort empoisonné par ces quatre KAID, il est enterré dans le
vieux cimetière de TIZNIT en face de la mosquée qu’il a construite et qui porte
encore son nom. Son fils HADJ ABDELLAH BEN SIDI M’BAREK lui a succédé en
1901 dans une période très tourmentée qu’a connu le Maroc.
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MOULAY M’HAMED IRAÂH est né en 1862 jc dans la ZAOUIA familiale de
SIDI MOKHTAR EÇGHIR des OULED BOUSBAÂ. Avant la KAIDA des OULED
BOUSBAÂ était assurée par ABDELLAH BEN BELAID. A ce moment là, MOULAY
M’HAMED était un jeune qui s’adonnait aux maniements des armes, l’organisation
du transport et à la sécurité des caravanes commerciales transsahariennes
vers le nord.
Nommé KAID des OULED BOUSBAÂ grâce à l’intervention de AISSA BEN OMAR,
il conserva une certaine neutralité et se retira dans sa tribu jusqu’à l’appel
de AHMED ELHIBA au JIHAD. A ce moment là, il se rallia à la mahalla mehdiste
qu’il ne devait plus quitter.
Il participa à l’expédition militaire d’OUJDA et à la traque du JILLALI BEN
IDRISS ZARHOUNI (dit BOUHMARA). Nommé KAID des CHTOUKA par le général
LIEUTEY en 1922, il y demeure jusqu’à sa mort.
Son fils aîné ABDERRAHMANE est son KHALIFA qui lui a succédé.
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BENDAHANE PACHA de la ville d’AZEMMOUR et chef dont l’autorité s’étend aussi
sur HAOUZIA, les CHIADMA et les CHTOUKA.
Il est BENDAHANE SIDI MOHAMED BEN AHMED BEN DAHANE BEN AHMED BEN EL
MAÂTI BEN RAHAL BEN BRAHIM SBAI parmi les chefs valeureux de l’histoire
du Maroc.
Son aïeul SIDI BRAHIM arrive il y a trois siècles à ABDA (aïeul commun avec
KAID HADJ M’BAREK BEN BOUCHETTA) où il était cheikh de la fraction BEKHATI
des AHL RBIÂ (ZAOUIA de TOUILIÂ) dans MERS ELKBIR. Grâce à ces origines, il
naquit une grande autorité qu’il transmit à ses enfants et successeurs.
Après la mort de son père AHMED en 1322H, SIDI MOHAMED BEN DAHANE,
PACHA de la ville d’AZEMMOUR, à cinquante ans environ, fait partie du TABOR.
Il opère de TANGER à CHECHAOUENE, KAID des TABOR de TIZNIT et fait fonction
de KHALIFA du SUD. Il est choisi PACHA d’AZEMMOUR pour son loyalisme
envers LE MAKHZENE.