Sahara-Manhasset II : l'initiative d'autonomie en marche
Sahara-Manhasset II : l'initiative d'autonomie en marche
Le Maroc souhaite que soit débattue, lors du 2è round, l'initiative d'autonomie (M. Benmoussa)
"Si le premier round des négociations a permis d'établir le contact et d'ouvrir les voies du dialogue, notre souhait est que les efforts durant ce second round s'orientent vers des pourparlers sérieux et constructifs, allant tout droit à l'essentiel en vue de parvenir à une solution viable et définitive", a affirmé M. Chakib Benmoussa, ministre de l'Intérieur, Chef de la Délégation marocaine à ces négociations, émettant l'espoir de voir l'autre partie "saisir cette opportunité unique, et en assimiler la portée et la dimension historiques".
M. Benmoussa a souligné l'entière disposition du Maroc à "discuter dans le détail tous les points se rapportant au statut d'autonomie". "Nous serons réceptifs aux propositions et aux amendements constructifs, aux idées et explications que les autres parties souhaiteraient émettre en toute bonne foi, avec sagesse et réalisme, dans le cadre du respect mutuel, de l'engagement libre et sincère, avec l'appui de toutes les parties concernées, particulièrement nos frères et voisins algériens", a-t-il dit, en expliquant que le but est de parvenir à la réconciliation, d'aboutir à une solution consensuelle fondée sur l'autonomie comme cadre réaliste et applicable toute l'autonomie, et rien d'autre que l'autonomie, portant les garanties de la légitimité nationale et la légalité internationale.
Le Royaume du Maroc, a-t-il indiqué, poursuit sa participation à ces négociations, en étant profondément convaincu que l'initiative pour un statut d'autonomie "reste la voie judicieuse vers la paix des braves", soulignant que cette initiative "représente un réel point de départ du dialogue et de la négociation en vue de trouver un espace propice au consensus et d'œuvrer ensemble pour surmonter les obstacles et lever les amalgames qui entourent la question du Sahara, et qui, dans le contexte actuel, ne trouvent plus de justification".
M. Benmoussa a souligné que la délégation marocaine, fidèle à sa foi profonde dans la vertu du dialogue constructif et de la concertation, et attachée aux principes de la démocratie participative, a rendu compte, dès son retour à l'issue du premier round des négociations, aux représentants du peuple, à travers le parlement, le Conseil Consultatif Royal pour les Affaires Sahariennes, ainsi qu'aux Chioukhs des tribus et aux élus locaux sahraouis.
"Le discours prononcé par Sa Majesté le Roi à l'occasion de la fête du Trône est venu couronner cette mobilisation en faveur d'une solution politique définitive au conflit et a réitéré l'engagement solennel de la Nation marocaine à oeuvrer en faveur de la proposition d'autonomie, toute l'autonomie et rien que l'autonomie", a-t-il rappelé.
Le Maroc, a poursuivi le ministre, réaffirme son attachement a l'Initiative pour un statut d'autonomie, nourrissant l'espoir que ce processus de négociation aille de l'avant, et que le dialogue se focalise sur cette proposition globale, marquée par son ouverture et sa souplesse et qui est ouverte à la contribution des autres parties et à une solution consensuelle.
M. Benmoussa a réitéré, dans ce cadre, l'engagement "sincère" du Royaume du Maroc à mettre en place "une autonomie authentique répondant aux critères universellement admis", rappelant que l'initiative d'autonomie constitue une "opportunité historique pour sortir notre région de la situation de tension, de convulsions en tous genres et de calculs politiques étroits" et s'inspire des expériences avérées des pays voisins et se veut conforme aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
"C'est cette initiative, a insisté le ministre, qui a donné lieu à ce processus de négociation, qui a créé cette nouvelle dynamique et qui lui a conféré un puissant élan à même de permettre un règlement définitif de ce conflit". "Il nous appartient, a indiqué le ministre, d'en saisir l'opportunité et d'en user de manière responsable et rationnelle, d'en aborder les multiples volets avec un esprit positif et un naturel optimisme qui recouvre une vision prospective porteuse", ajoutant que l'initiative marocaine "constitue de par sa conception politique et sa générosité une plate forme réaliste et un cadre de référence aux négociations".
Il a ajouté que la proposition marocaine est "marquée du sceau de la clarté, de la transparence, de l'audace et du réalisme" et qu'elle est ouverte et souple dans sa conception comme dans sa formulation et reste de par ces caractéristiques, objet d'échanges.
La proposition marocaine, a expliqué M. Benmoussa, est par conséquent, "un réceptacle à tous les enrichissements, assurant aux populations sahraouies, le plein exercice de leurs droits constitutionnels et politiques, la sauvegarde de leurs spécificités culturelles, de leur mode de vie et de leurs traditions, dans un cadre qui leur garantisse la place qui leur échoit".
Il a fait observer, dans ce cadre, que cette initiative ouvre grande la porte des retrouvailles, du regroupement et de la communion des familles sahraouies et met la région à l'abri des bouleversements et des défis qui la guettent, rappelant que le problème du Sahara "n'aurait jamais existé, n'eut été les manœuvres des puissances coloniales qui ont démembré le territoire du Maroc et les conflits et tensions engendrées par la guerre froide".
Et d'ajouter : "la décolonisation s'est faite au prix des sacrifices des fils de la région. La guerre froide n'est plus qu'un lointain souvenir. A la faveur de ces circonstances, plusieurs pays de par le monde se sont regroupés au service de leurs peuples. A la vue d'une telle évolution, il est de notre droit de nourrir tous les espoirs pour que notre région sorte de cette épreuve éprouvante et qu'elle prenne le chemin salutaire de l'union, de la réconciliation et de la concorde".
L'initiative du Maroc, a insisté le ministre, répond pleinement aux aspirations des populations du Sahara, leur octroyant un rôle de tout premier plan dans les instances de l'Etat, et au sein de tous les organismes et institutions de la région bénéficiant du statut d'autonomie, et ce dans le cadre de la souveraineté nationale et de l'unité territoriale du royaume.
"Le noble dessein étant l'édification d'un Maroc fort de ses avancées démocratiques, économiques et sociales. Il ne sera que plus fort, par votre retour et votre adhésion à cette dynamique, parce que vous en êtes les fils, parce que vos parents y ont vécu, y vivent encore, et s'honorent ostensiblement de leur appartenance à leur pays et à leur nation", a souligné le ministre à l'adresse des membres de la délégation du Polisario.
Il a assuré, à ce propos, que "la voie démocratique pour laquelle le Maroc a opté de manière irréversible, balise le terrain à tous les courants, et à toutes les sensibilités, garantit leur place à toutes les tendances pour exprimer leurs opinions, formuler leurs aspirations, et donner corps à leurs souhaits dans le cadre de l'unité nationale et le respect des fondamentaux et des constances du Royaume".
L'expérience prometteuse que vit actuellement le Maroc, a affirmé M. Benmoussa, "atteste de la totale intégration des fils des provinces sahariennes au sein de l'ensemble des institutions étatiques où ils jouissent d'une représentation substantielle, leur permettant de contribuer aux côtés de leurs frères du nord du royaume, à l'édification du Maroc nouveau, un Maroc qui puise sa force entre autres, dans l'union de l'ensemble des ses enfants".
Le Royaume du Maroc, a dit le Chef de la délégation marocaine, "souhaite que les autres parties appréhendent la portée de cette opportunité historique qui n'a d'autres buts que d'instaurer la paix, la sécurité et la stabilité dans la région", se déclarant persuadé qu'"une approche pondérée et responsable, apprécierait positivement l'Initiative pour un statut d'autonomie qui vous est présentée".
M. Benmoussa a réaffirmé que l'Initiative marocaine représente une plate forme adéquate et une solution politique ayant vocation de rectifier les erreurs historiques nées du colonialisme et de la guerre froide, et de s'inscrire dans le respect de la légalité internationale, prenant en considération le contexte politique actuel que nul ne peut feindre d'ignorer.
"De nos frères algériens, nous attendons qu'ils soient à la hauteur de cet évènement historique, qu'ils aient un regard prospectant l'avenir, l'avenir du Maghreb arabe, celui des aspirations de ses peuples à l'union, à l'entraide et à la solidarité", a affirmé le ministre.
Le Maroc, qui a consenti d'importants sacrifices et a montré un niveau élevé de souplesse et d'ouverture, a dit le ministre, exhorte "les autres parties" à faire preuve de la même volonté, à s'armer de la même détermination pour parvenir à une solution ne faisant ni vainqueur ni vaincu.
Il a souligné que la conviction du Maroc est "totale en la possibilité d'une telle solution, pour peu que les autres parties fassent le pas qu'il faut dans cette direction", faisant remarquer que "rien de tel ne peut, à l'évidence, se faire à défaut d'une sérieuse adhésion à des négociations de fond qui nous permettraient d'aboutir à une solution acceptable par tous et de concentrer nos efforts vers les défis du développement et l'affrontement des divers dangers qui, au regard de la situation de déchirement que nous vivons, iront crescendo, sauf à nous ressaisir et à resserrer nos rangs".
Il est regrettable, a déploré M. Benmoussa, de constater que la région du Sahel, qui s'étend de l'Atlantique à l'est de l'Afrique, est en passe de devenir un espace du terrorisme international et un refuge pour les bandes du crime et de la contrebande. "Les groupes terroristes ont mis à profit la désunion des rangs maghrébins pour s'infiltrer dans notre région, s'y installer en toute quiétude, d'ou ils partent pour frapper les objectifs qu'ils auront ciblés", a-t-il averti, mettant en garde que de la sorte, ces groupes "menacent non seulement la stabilité des pays du Maghreb arabe, mais aussi la sécurité de plusieurs pays européens".
Il s'agit là, selon lui, d'une situation qui appelle les pays de la région à concrétiser l'adhésion louable de ses dirigeants à l'appel du Maroc en vue d'intégrer l'action commune et de coordination destinée à faire face aux défis et juguler le danger terroriste qui menace l'ensemble.
"La communauté internationale attend de nous le couronnement de ces négociations par un résultat positif. Elle nous interpelle pour que l'on aille de l'avant, pour que l'on ait une vision de l'avenir et pour qu'on se libère des positions intransigeantes", a souligné le ministre, ajoutant que "la solution négociée (à la question du Sahara) implique pour l'autre partie de se libérer de la logique du passé, de se départir des concepts dépassés qui ne pourraient que pérenniser l'impasse actuelle".
M. Benmoussa a affirmé que "les nombreux pays de par le monde qui ont apporté leur bénédiction à cette initiative espèrent à présent, que notre rencontre d'aujourd'hui parvienne à donner corps à ce que nous avons ensemble entamé au mois de juin dernier, que nous puissions mettre en place les premiers jalons d'une étape nouvelle de l'histoire de notre région, et asseoir les fondements d'une solution politique en cohérence avec les résolutions du Conseil de sécurité et en conformité avec la légalité internationale".
L'histoire, a fait observer le chef de la délégation marocaine, atteste que le fait de camper sur les mêmes positions plus de trente années durant, ne fait que multiplier les problèmes et agrandir la sphère des déchirements, soulignant que "le Maroc a assumé ses responsabilités pour que s'instaurent la paix et la concorde dans notre région et a exprimé sa sincère volonté dans ce sens".
Il a appelé les autres parties à assumer leur responsabilité, rappelant que "les familles sahraouies ont durement souffert de la poursuite de ce conflit qui a donné lieu à la séparation de leurs enfants. Elles ne pourraient supporter que cette situation dure davantage".
Après l'échec des propositions et des plans précédents, dont "l'inapplicabilité" est avérée, a-t-il souligné, "nous avons la ferme conviction que l'initiative marocaine avec ses principes intangibles et ses fondements obéissant à la légalité internationale, constitue l'unique solution politique à ce conflit".
L'alternative qui se pose aujourd'hui, a affirmé le chef de la délégation marocaine, n'est guère le choix entre l'option de l'indépendance et le statut d'autonomie, mais bien entre le statut d'autonomie en tant que solution consensuelle et définitive dans le cadre de la souveraineté nationale et de l'unité territoriale du Royaume et la perpétuation indéfinie de l'impasse avec ce que cela implique pour les populations du Maghreb.
Le ministre a rappelé que le projet d'autonomie est une proposition à caractère global, non sélective et indivisible, qui constitue la plate forme essentielle des négociations et l'unique issue du processus dans son ensemble.
"En réaffirmant son attachement à son intégrité territoriale et à sa souveraineté pleine et entière, ne pouvant faire l'objet d'aucun marchandage", a-t-il poursuivi, "le Maroc ne fait que rappeler des principes de base et des valeurs sacrées qui font le socle de l'identité de l'Etat marocain aux origines profondément ancrées dans l'histoire".
Le Maroc, a-t-il affirmé, "ne peut en aucun cas les soumettre au marchandage, encore moins les renier", rappelant que de tout temps, ces principes et valeurs ont toujours fait l'unanimité de la nation marocaine dans ses diverses composantes, avec au premier chef les tribus sahraouies, leurs cheikhs , leurs notables et les représentants des populations à divers niveaux et que tous ont contribué par leurs propositions constructives à l'élaboration de l'initiative marocaine.
"Il n'aurait jamais été possible à cette nation profondément enracinée dans l'histoire, de résister aux multiples défis et aux diverses manœuvres, sans l'attachement ferme du peuple marocain à ses principes et à ses valeurs qui consistent essentiellement à défendre son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale", a souligné le ministre.
Il a fait remarquer que "rappeler ces principes et renouveler l'attachement à ces valeurs, n'interdit pas pour autant de tendre la main de la réconciliation et de l'entente, dès lors que l'objectif poursuivi, est de clore définitivement ce dossier, et d'ouvrir la porte des retrouvailles".
"Notre main, a-t-il réitéré, restera tendue à toutes les parties pour saisir cette chance historique dont nous voulons faire une victoire pour tous, une victoire du droit et de la légalité, une opportunité pour que l'esprit de fraternité et du bon voisinage prennent enfin le dessus".
Pour lui, les propositions qui tendent à la division et à la désunion des populations sur la base de choix radicaux, ne peuvent que générer davantage de problèmes, ajoutant qu'elles ne pourraient constituer une solution acceptable qui garantisse la paix et la stabilité dans la région.
"Au nom de la fraternité et des liens de sang qui nous unissent, au nom de l'histoire, de la religion musulmane qui nous enjoint l'action la main dans la main, au nom des défis présents et à venir, je m'adresse à votre conscience vous demandant de repenser vos positions, de saisir cette main de la paix qui vous est tendue pour mettre fin à cette tragédie", a dit le chef de la délégation marocaine, interpellant l'ensemble des parties à être "dignes des responsabilités qui nous incombent, à la hauteur de cet évènement et des attentes de notre peuple, au sud comme au nord".
"Nous nous trouvons à présent face à notre conscience. Sur chacun de nous, l'histoire émettra son jugement sans appel. Je souhaite que l'on retrouve la bonne voie et qu'on entre dans l'histoire par la grande porte pour le plus grand bien des générations futures. Cette voie ne peut assurément passer qu'à travers l'Initiative de statut d'autonomie proposée par le Maroc en tant que cadre de négociations", a souligné le ministre.
S'adressant à la délégation du polisario, M. Benmoussa a réaffirmé : "Votre patrie vous est ouverte aujourd'hui plus que jamais. Le Maroc qui puise sa force dans son histoire multiséculaire et la justesse de sa cause, et sa propension avérée au sacrifice, tend sa main pour la paix et la fraternité" et propose l'initiative pour un statut d'autonomie, comme cadre de réconciliation et un tremplin vers un avenir prometteur où il n'y aura ni vainqueur ni vaincu.
M. Benmoussa a réaffirmé que cette Initiative "est avant tout, une plate-forme de débat, ouverte aux apports enrichissants dans la limite des principes que le Maroc ne saurait renier", affirmant qu'"à l'exception de la souveraineté nationale, de l'intégrité territoriale du Royaume, et des valeurs sacrées du pays, tout est négociable dés lors que le but est de trouver une solution politique consensuelle, acceptable pour tous, qui fera sortir la région de la situation de tension et d'immobilisme qu'elle vit, redonnera espoir et ouvrira les portes de la coopération entre les peuples du grand Maghreb arabe".
Il a assuré que "nous entamons ce second round des négociations en étant pleinement conscients de la responsabilité historique qui nous incombe, et qui nous enjoint de répondre au souhait majeur des populations de la région et des peuples Maghrébins, de transcender l'impasse qui a accompagné cette question trois décennies durant, en raison de l'attachement de certaines parties à des positions et des plans que la communauté internationale a définitivement considéré +inapplicable+, et qui ne peuvent être une issue au conflit".
Il a affirmé, qu'à ce second round des négociations, le Maroc se présente en étant soutenu, comme il l'a toujours été et comme il le sera à chaque fois qu'il s'agit du dossier de son intégrité territoriale, par une unanimité nationale ainsi que par l'ensemble de ses forces vives, particulièrement les populations des provinces du sud, qui représentent la majorité des sahraouis, et qui ont contribué par leurs propositions, leurs idées et leurs remarques pertinentes, à l'élaboration des bases fondamentales de l'initiative marocaine de négociation au sujet du statut d'autonomie de la région du Sahara.
Le chef de la délégation marocaine a rappelé qu'à travers sa participation à cette rencontre, le Maroc entend réaffirmer haut et fort sa politique d'ouverture, de réconciliation et de la main tendue, ajoutant que c'est dans ce sens, que le Royaume "appelle toutes les parties concernées par ce conflit à oeuvrer pour le rapprochement nécessaire au dépassement de cette crise et pour la levée des souffrances qu'endurent nos frères dans les camps de Tindouf, en Algérie".
A cet égard, le chef de la délégation marocaine s'est dit heureux "de la présence à cette rencontre de nos frères algériens et mauritaniens qui contribueront sans nul doute, au succès de ce processus décisif pour nos peuples, et à la recherche d'une solution politique consensuelle".
"Il m'est agréable, en cette circonstance, ainsi qu'à la délégation qui m'accompagne, de rencontrer de nouveau, nos frères auxquels nous unissent autant de liens de parenté, de sang et de fraternité", a-t-il dit, ajoutant que "nous sommes venus à ce nouveau round de négociations, habités par le même esprit positif et optimiste qui a marqué notre participation au premier round, mus par la même volonté d'aller de l'avant dans ce dialogue, et de l'asseoir dans le cheminement qui doit être le sien, sans préalables contre-productifs, sans préjugé aucun".
La présence de la délégation marocaine à ce second round des négociations, a affirmé M. Benmoussa, "traduit l'engagement sincère du Maroc à collaborer avec les Nations-unies pour mettre un terme à ce problème qui n'a que trop duré, répondant ainsi à la volonté de cette organisation, et à ses appels pour que les uns et les autres s'investissent à la recherche du succès et de la réussite de ce processus de négociations". Elle est "l'expression de la détermination du Maroc à assurer une mise en oeuvre pleine et entière de la résolution 1754 du Conseil de sécurité, qui constitue une rupture sans équivoque avec les plans et autres propositions précédents, en ce qu'elle a fixé une méthodologie claire pour mettre fin à ce problème. Le Maroc, qui a consenti d'énormes sacrifices pour enclencher cette dynamique, gardera intact son souci de conforter cette approche en vue de parvenir à une solution négociée".
"Une solution qui redonne espoir aux peuples de notre région et qui permet de transcender l'héritage du passé qui continue d'entraver le projet unitaire de l'Union du Maghreb Arabe , ce rêve que nous caressons tous ensemble, hier comme aujourd'hui, et que nous voulons voir prendre corps", a dit M. Benmoussa.
Il a rappelé, à ce propos, que l'Initiative marocaine jouit du soutien de la Communauté internationale qui est convaincue qu'elle est "la solution idoine, rationnelle et réaliste à ce problème , une solution politique en phase avec les résolutions du Conseil de sécurité, conforme aux souhaits de la communauté internationale, et qui offre une plate forme consensuelle préservant la dignité de tous, ne faisant ni vainqueur ni vaincu".
Le chef de la délégation marocaine a exprimé ses remerciements profonds au Secrétaire général de l'Organisation des Nations-unies M. Ban Ki Moon, à l'Envoyé personnel du secrétaire général des Nations-unies, M. Peter Van Walsum, à leurs proches collaborateurs et à travers les uns et les autres à l'organisation onusienne tout entière, ainsi qu'à l'ensemble des organismes qui veillent sur la gestion de ce dossier, pour les efforts louables qu'ils déploient en vue de trouver une solution juste et acceptable par toutes les parties, susceptible de restaurer la paix, la sécurité et la stabilité dans la région du Maghreb arabe.
Il a également adressé ses remerciements chaleureux aux pays amis pour les efforts méritoires qu'ils consentent tout en louant leur volonté de faire de ce processus une opportunité à saisir afin de parvenir à une solution politique négociée par le biais d'un dialogue franc et constructif.
Source : Maghreb Arabe Presse
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