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Cinéma

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Très peu de temps après l'introduction de la première caméra au Maroc en 1907 par Félix Mesguich, la machine du film colonial se met en branle pour donner lieu dès 1919 à la naissance du premier film de fiction de la veine coloniale au Maroc. « Mektoub » est signé par le tandem J. Pinchon et Daniel Quenton. Plusieurs dizaines de longs métrages verront le jour entre les deux guerres et pendant la période du Protectorat.

D'autres machines de cinéma éliront domicile au Maroc : des réalisateurs espagnols et allemands investiront les parties nord et sud du Maroc pour filmer leurs pérégrinations dans un Maroc déchiré entre deux occupations : française et espagnole.

La plus réputée de toute cette production sera à l'actif d'Orson Welles qui tournera entre 1949 et 1951 « Othello » à Mogador et à Mazagan, qui sera récompensé par une Palme d'Or à Cannes.

Bien avant cela, en 1941 Mohamed Osfour, premier réalisateur marocain, filme à Casablanca des "remakes" marocains de Tarzan, de Robin des bois, de Charlot, dans des versions authentiquement marocaines tournées à Casablanca. Ce sera « Ibnou Al Ghab », « Joha », « Charlito », etc.

En 1944, la résidence française crée le Centre Cinématographique Marocain (CCM). A la même date, les studios Souissi ouvrent leurs portes à Rabat dans une tentative française de faire du Maroc une plateforme de production en réaction au succès du film égyptien qui fait les beaux jours des salles de spectacles.

« Le fils maudit » de Mohamed Osfour, tourné en 1958, est la première fiction de long métrage du Maroc post-indépendant. Plusieurs dizaines de courts métrages seront réalisés à cette époque par les premiers contingents de cinéastes formés en Europe, en attendant l'année 1968 qui marquera le véritable début d'une production régulière de fiction.

En 1980, l'Etat institue, par le truchement du CCM, le Fonds de Soutien à la Production et à l'Embellissement des salles de spectacles, devenu, en 1987, Fonds d'Aide à la Production, puis Avance sur Recettes en 2004. Ce Fonds d'Aide a déboursé, en 2004, quelque 36 millions de dirhams en faveur de la production cinématographique nationale.

La moyenne de production de films par an a substantiellement augmenté  depuis l'avènement du nouveau siècle. En moyenne, une dizaine de longs métrages et une quinzaine de courts métrages sont produits tous les ans.

Les studios de cinéma élisent domicile à Ouarzazate, notamment Atlas et Clas-Cineccita. Alors que Lissasfa, situé à quelques encablures de Casablanca, abrite les studios MPS.

Ces studios ont assuré, pendant les toutes dernières années, le tournage de films aussi réputés que « Kundun » de Martin Scorsese, « Les gladiateurs » de Ridley Scott, « La chute du faucon noir » de Tony Scott, « Astérix, mission Cléopâtre » d'Alain Chabat, « Iznogoud » de Patrick Braoudé, « Alexander » d'Oliver Stone, « Kingdom of Heaven » de Ridley Scott.

La formation aux métiers du cinéma est assurée par le Centre Euro méditerranéen de l'audiovisuel et du cinéma que dirige Dagham Films, studio installé à Ouarzazate.



05/10/2007
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