Historique
Histoire
La création du parti remonte aux années soixante quand le Dr Abdelkrim Al Khatib "chef de l'armée de libération" s'est opposé à la déclaration de l'état d'exception, et annonça la constitution du "Mouvement Populaire, Constitutionnel et Démocratique" en février 1967.
- Juin 1996, le parti s'ouvre sur deux composantes de la mouvance islamique, y insufflant une nouvelle dynamique. Aux élections législatives de 1997, il décrocha 9 sièges malgré les fraudes qui les ont caractérisées. Le parti décline la proposition de participer au gouvernement d'alternance et opte pour le soutien critique. En 1998, le parti changea son nom et devient "Parti de la justice et du Développement". Suite au non respect par le gouvernement de ses engagements, le parti passe du soutien critique à l'opposition.
- En 2001, le parti présente un "mémorandum pour des élections transparentes et saines" comportant ses propositions sur les conditions politiques et légales pour organiser des élections crédibles. Après les élections législatives de 2002, le parti devient le premier parti d'opposition.
- En 2004, le parti organise son cinquième congrès national et fait élire Dr Sâad-dine El Otmani de Secrétaire Général.
Modèle:Réference nécessaire. Mais signalons que ce dernier malgré quelques évolutions est moins libéral et moderne que l'AKP turc.
Représentation parlementaire
Lors des élections législatives du 27 septembre 2002, le parti a obtenu quarante deux sièges au parlement. Le parti a gagné la plupart des circonscriptions ou le gouvernement marocain lui a permis de se présenter. Depuis 2004, le secrétaire général du parti est Saadeddine Othmani qui est par ailleurs député d'Inezgane, une petite ville aux environs d'Agadir.
Représentation législative actuelle
Représentants: 46
Conseillers: Sans Représentation
Idéologie
Le Parti de la Justice et du Developpent est un parti islamiste dans son vocabulaire et dans son referentiel. Toutefois cet islamisme est dit modéré car il respecte le régime marocain (monarchie constitionnelle) ainsi que Imarat Al Mouminine (Commanderie des croyants). A l'opposé des mouvements islamistes jihadistes, le PJD refuse toute violence et s'inscrit dans le jeu démocratique. Toutefois le PJD est accusé de pratiquer un double langage alors que ses bases seraient beaucoup plus extremistes que l'élite dirigeante du parti.