MAROC VOYAGES TOURISME

Transports

Stop

Il fonctionne principalement sur les grands axes comme Tanger-Casablanca-Marrakech. Souvent monnayé. N'hésitez pas à demander aux touristes dans les campings. Déconseillé aux filles seules.


Autocar

Puisque le réseau ferroviaire ne couvre qu'une faible partie du territoire, l'autocar s'impose comme moyen de transport idéal. Il existe partout des cars qui sillonnent le pays. Ils présentent l'avantage de vous mener même dans les coins les plus reculés, pour des prix très modiques. Les horaires sont parfois sujets à des variations.

CTM, un peu partout dans le pays : Renseignements : 022-43-82-82. Internet : www.ctm.co.ma.
La SATAS dessert pratiquement tout le Sud marocain. Renseignements à Agadir : 048-84-24-70.

Il existe d'autres compagnies moins coûteuses mais n'offrant pas le même confort : véhicules bondés, souvent anciens, et très lents. Se présenter longtemps en avance sur l'horaire du car, dans certaines villes. En effet, les cars sont vite complets.
Les bagagistes demandent à être payés pour charger et décharger vos affaires. Il est de coutume de donner un pourboire de 5 Dh par colis (ni plus, ni moins).

Train

Il serait imprudent de trop compter sur la ponctualité de l'ONCF (Office national des chemins de fer). Mais celui-ci dispose de trains un peu plus rapides, propres et climatisés (trains express).
Seul problème, les horaires changent plusieurs fois dans l'année. L'ONCF possède un site sur le Web pour tous les horaires et tarifs : Internet :
www.oncf.org.ma ; et a mis en place un numéro national de renseignements : 090-20-30-40.
Le réseau est peu développé (1 700 km). Trois lignes principales :

- La ligne de l'Est : Casablanca, Rabat, Kenitra, Meknès, Fès, Oujda.
- La ligne du Nord : Casablanca-Tanger. Compter 6 h.
- La ligne de l'Ouest : Casablanca-Marrakech (240 km). Compter 3 h.

Attention aux nombreux vols, surtout dans les trains de nuit.

N.B. : si votre itinéraire de départ n'est pas impératif, choisissez donc les trains promo. En les empruntant, vous bénéficiez automatiquement de 25 % de réduction sur le prix du billet , si votre trajet dépasse 180 km.

Voiture de location

C'est la meilleure solution, bien entendu. Une voiture permet de pénétrer véritablement à l'intérieur du pays et de profiter au maximum du séjour.

Tous les grands loueurs ont des représentants au Maroc, mais il existe des sociétés marocaines pratiquant des prix beaucoup plus doux. ATTENTION : les contrats d'assurance ne vous garantissent plus si vous quittez une voie goudronnée pour emprunter une piste avec un véhicule de tourisme. Se méfier des loueurs qui n'entretiennent pas leurs véhicules. Nous ne saurions trop conseiller de prendre l'assurance tous risques. Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire sur route, mais en ville il est toléré de rouler sans l'attacher.

Vérifier surtout l'état des pneus (y compris roue de secours), des bougies et des freins, principalement en raison de l'état des pistes.

Le réseau routier, le meilleur du Maghreb, représente 56 000 km dont 25 000 sont asphaltés. Si vous devez emprunter des pistes, ne vous fiez pas trop au tracé des cartes routières, mais renseignez-vous auparavant sur leur état. Celui-ci peut varier suivant les saisons. Attention au mauvais état des routes. Vu le comportement de certains touristes qui « refont » le Paris-Dakar à bord des voitures de location, les loueurs de Marrakech refuseront de vous assurer « tous risques ». Sachez dès lors que tous dommages occasionnés au véhicule seront à votre charge.

Conduite sur route

Les Marocains interprètent à leur manière le code de la route. Ici, tout est possible, soyons donc très attentifs. Conduire de nuit est déconseillé. En cas d'accident, téléphonez aussitôt au consulat, puis à la gendarmerie (très souvent, on vous y enferme et on discute après).

Limitation de vitesse et contrôles de police

La vitesse sur route est limitée à 100 km/h. Dans la traversée des agglomérations, il est interdit de dépasser les 60 km/h et en centre-ville, les 40 km/h. Attention aux panneaux qui se succèdent de façon fantaisiste (100, 80, 60, 40... indifféremment). À vous de vous y retrouver.

Devant le nombre sans cesse croissant d'accidents mortels de la circulation, la police marocaine est de plus en plus présente sur les routes. Les « halte police » ou « halte gendarmerie » ont tendance à se multiplier, notamment aux entrées de villes, grandes ou moyennes. Arrêtez-vous toujours avant le panneau et attendez le geste du gendarme qui vous fait signe d'avancer. Parfois, il se contentera de vous regarder ou d'échanger quelques mots. Une règle générale : un grand sourire. Les amendes oscillent entre 30 et 45 euros. Ne les contestez pas.

Conduite sur piste

Louez un 4 x 4. Sachez que les véhicules tout-terrain possèdent un comportement routier bien inférieur à une berline. Il est indispensable de savoir manier l’engin avant de partir, car le désert ne pardonne pas. Ne partir en solitaire que très bien équipé et avec une longue expérience. Si vous avez peur de vous perdre sur une piste (il n'y a pas d'indications), n'hésitez pas à prendre un Marocain en stop. Ce sera le meilleur moyen d'avoir un vrai contact désintéressé avec les gens du pays.

Petite note concernant les assurances des 4 x 4

On trouve maintenant au Maroc, notamment à Marrakech, des véhicules 4 x 4 en bon état et des agences de location sérieuses et compétentes, toutefois, avant de signer votre contrat, vérifiez les points suivants : l'état des pneumatiques, l’option 4 x 4, les moyeux avant… Pour le reste, les mêmes vérifications sont nécessaires que pour une voiture.

Les tarifs de location : comptez entre 1 200 et 1 500 Dh (entre 120 et 150 euros) par jour selon la période de l'année pour un 4 x 4 type Mitsubishi Pajero, y compris l'assurance, kilométrage illimité.

Carburant

L'essence (super, sans plomb ou ordinaire) est à peine moins chère qu'en France. Attention, assez peu de postes à essence dans certaines régions. Le pays dispose de stations proposant du super sans plomb en nombre de plus en plus important. Dans les coins perdus, on trouve plus facilement du gasoil que de l'essence.

Panne et parking

S'il vous arrive un pépin technique, il y aura toujours, à proximité, un garage pour un petit dépannage. Dans l'ensemble, les Marocains sont plutôt bricoleurs et leurs réparations efficaces. Des nombreux gardiens se proposeront de veiller à votre voiture. Compter 10 Dh (1 euro) pour celui qui veille sur votre voiture toute la nuit, c'est deux fois moins cher que le parking public.
Dans les villes, attention à la mise en fourrière pour stationnement interdit. Les panneaux ne sont pas toujours visibles.

Cartes

Une bonne carte routière est indispensable, même si l'on voyage en bus ou en train. On conseille la carte Michelin no 742. Pour les pistes, il faut se munir de cartes IGN au 1/1 000 000, un peu vieilles mais indiquant la longitude et la latitude, le relief, les oueds, etc.

Moto

Le Maroc est un royaume, et en particulier pour le motard. Il bénéficie d'un certain relent de Paris-Dakar, qui reste ici un événement très apprécié. En dehors des très grands axes fréquentés par les autochtones et les cars de touristes, les autres routes sont des paradis pour la conduite. La vitesse étant limitée à 100, 60 et 40 km/h, on a tout le temps d'admirer les paysages et ses occupants. La piste est partout. En tant que réseau secondaire, elle distribue tous les villages, et avec trois mots de français on retrouve toujours son chemin, surtout si l'on sait se diriger au soleil.

Dromadaire et mulet

Le dromadaire n'a qu'une bosse. Le chameau, qu'on trouve plutôt en Asie centrale, en a deux. Vous ne dépasserez guère les 60 km par jour, que l'animal effectuera d'un pas lent et chaloupé en posant sur le sol ses pieds mous qui font office de coussins. S'il y a des vents de sable, votre dromadaire se pincera les narines et continuera comme si de rien n'était. Il peut rester trois jours sans boire, et sa bosse rétrécit alors sous l'effet de la déshydratation. Mais quand il trouve un point d'eau, il peut boire jusqu'à 50 l d'un coup. Un bon dromadaire peut atteindre 500 kg. Il vit un quart de siècle environ.

Taxis

- Les « petits taxis » n'ont pas le droit de sortir des villes. Tarifs très abordables. Il faut savoir qu'à partir d'une certaine heure, la nuit, il y a une majoration légale d'environ 50 % par rapport au prix affiché sur le compteur. De plus, la prise en charge la nuit est un peu plus chère que le jour. En cas de litige important avec un chauffeur, demandez-lui de vous conduire au commissariat. Le problème se règle immédiatement et... sur place.
- Les « grands taxis » ou louages sont effectivement plus grands que les précédents. Du genre Mercedes balèze ou vieilles américaines. Ils assurent les liaisons interurbaines à des prix légèrement supérieurs à ceux des autocars. En s'y entassant à six, on est plus vite rendu à destination.
- Les mini-bus : on voit de plus en plus ces moyens de transport pour 10-12 personnes, intermédiaires entre le grand taxi et le bus. Plus récents que les grands taxis, ils devraient en principes être plus fiables mais, en pratique, c'est loin d'être le cas.



08/08/2007
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